Le jeu de l’amour
Cette pièce utilise la métaphore de l’œuf pour décrire l’enfant. L’œuf représente l’évènement de la naissance. Par son éclosion, symbolise l’épanouissement et se poursuit par les différents stades de son développement. Ce ne sont pas de simples moments mais des étapes qui construisent un enfant et le confortent dans son développement jusqu’à devenir adulte.
Pour venir au terme de ce spectacle, Ariane Buhbinder et Violette Léonard ont partagés leurs idées. L’une voulait exploiter l’idée de l’œuf et sa collègue était sensible à l’idée de l’envol. Ainsi s’est construit Mon p’tit Coco. La relation entre l’enfant est sa mère est forte, qu’elle soit conflictuelle ou fusionnelle, l’image de la mère prend part au développement de l’enfant. Par des phases d’improvisations, ressort l’œuf et les femmes, les cocottes-mères.
Le spectateur pourrait presque s’interroger sur la célèbre question de l’œuf ou la poule qui vient en premier ?
L’univers présenté a un côté surréaliste. Des femmes, cocottes, qui ont des traits humains, ne sont de simples poules, mais des femmes qui amènent des réflexions. Se créer alors un univers ludique. Des moments drôles et sensibles sur l’envol de l’enfant sont racontés. Ce spectacle comique se joue par des contrastes entre les deux rôles. Ces deux femmes qui vivent des situations identiques et de manières différentes laisse à penser aux situations courantes de la vie. La vie est une belle source d’inspiration et devient drôle une fois mis en scène.
Le spectacle s’adresse à tous, que l’on soit parent d’enfant ou enfant de parent.
Le besoin de l’enfant et du parent est paradoxal. Imaginer une jauge : Entre le besoin de protection et de liberté. Le curseur est évolutif, il n’est jamais fixe. Celui des parents peut varier entre le besoin de protéger son enfant, le besoin de lui donner de la liberté et d’avoir leur liberté aussi. L’enfant sait qu’il a besoin des deux (besion et liberté)et les deux peuvent varier d’un extrême à l’autre. Comme le dit Ariane Buhbinder c’est le « le jeu de l’amour ».
Entre l’autonomie et la liberté c’est l’amour qui prime dans cette relation.
PILLON Gwenaëlle